LES BALCONS DU VERTIGE
LE SENTIER DES CORNICHES DU CAUSSE MEJEAN
15 FEVRIER 16
Un peu long hier soir, le voyage, depuis Cabrespine. Ce n'est que vers 21 h 30 que nous nous garons, sous la neige, près du Prieuré de St Jean de Balmes, au-dessus du Rozier. Un repas vite avalé, et au lit pour un repos bien mérité.
Le lendemain matin, la neige s'est arrêtée, mais tout est encore tout blanc. C'est joli, mais il fait un peu frisquet. Les sacs sont prêts, nous nous garons en haut du village du Rozier et prenons la direction du hameau de Capluc
Nous passons devant le four à pain, et continuons à l'horizontale, sur le versant de la Jonte. Là, nous avons le choix : continuer tout droit, ou suivre un chemin annoncé comme très difficile, le sentier Jacques Brunet. Bien sûr, nous optons pour la 2ème solution ! Nous escaladons alors une arête aérienne de laquelle on peut admirer les gorges des deux cotés. Tiens, le balisage rouge a été recouvert de peinture grise, moins visible. Qu'importe. Une légère descente et nous voici au pied de "l'Enclume", un énorme rocher dont je vous laisse deviner la forme. Nous remontons une cheminée boisée pour suivre la corniche du Tarn et arrivons au "col des 2 Canyons" marqué par une plaque commémorative à la mémoire de Jacques Brunet et d'un cafiste. Le sentier nous offre une vue magnifique sur les gorges du Tarn et nous mène à "La Fontaine du Teil".
Mais pas question de s'arrêter déjeuner, il fait trop froid, un vent glacé nous transperce et le soleil joue à cache-cache avec les nuages. Une piste, dallée par endroit, nous conduit vers le petit hameau de Cassagnes. Demi-tour, pour rattraper un sentier qui descend vers la corniche de la Jonte. Enfin une petite plate-forme, à l'abri du vent, nous permet d'avaler rapidement notre pique-nique. Dire que nous avons chaud serait exagéré et nous repartons rapidement. Bientôt, nous arrivons au "balcon du vertige", au-dessus de la Jonte. Waouh, superbe. Porte bien son nom !
Approcher du bord me chatouille l'estomac… Des vautours fauves, souvent par deux planent en dessous de nous. Magique ! Là-haut, une rambarde nous permet de nous pencher au-dessus du vide pour admirer le spectacle. Nous suivons la falaise de la Jonte, paradis des grimpeurs. Une remontée dans la végétation nous mène à une grotte en partie murée, puis au pied de deux arches, avant de nous retrouver sur le plateau du Causse. Nous grimpons sur "l'Observatoire" qui domine le"Vase de Sèvres" et le "Vase de Chine". Redescente par un couloir rocheux, étroit, fermé par une barrière, et nous arrivons au pied des Vases. Retour vers Capluc. Au-dessus de nous, tout en-haut, une rambarde.
Comment ne pas monter sur le rocher de Capluc ? Nous grimpons tranquillement au-dessus des maisons pour parvenir … au pied d'échelles qui s'enfuient vers le ciel. N'exagérons pas, elles s'arrêtent sur la plate-forme du rocher. Vue superbe sur le confluent de la Jonte et du Tarn. Ne reste plus qu'à redescendre. Ce soir, resto ! Seul problème, en trouver un ouvert… Ce n'est qu'à Meyrueis que nous dégotterons notre bonheur, à l'Estaminet, où nous recevons un super accueil. Et où dormir ce soir ? Sur le parking de la grotte de Dargilan, bien sûr.
Cat.