GORGES DU DESTEL
BALCONS DU DESTEL
2 AVRIL 18
En ce lundi de Pâques, Denis et Mimi passent nous chercher, et nous prenons la direction d’Ollioules. Nous nous garons au club canin, traversons la route, puis la Reppe. Des regards sur la Reppe souterraine nous rappellent quelques souvenirs… Le petit chemin nous amène au Destel que nous suivons jusqu’au sentier qui monte vers le Château du Diable. Inutile de dire combien ça grimpe ! Je tire la langue. Mimi court devant. Heureusement, quelques passages d’escalade facile me permettent de souffler un peu. Ah, l’Arche de Pierre ! C’est typiquement une situation que je déteste !
Deux solutions pour moi : fermer les yeux pour ne pas voir le vide (déconseillé !) ou passer à 4 pattes. C’est dans cette position peu élégante que je franchis l’obstacle. Au risque de passer pour une moucharde, je dirais que seule Mimi passe debout. Les hommes non plus n’en mènent pas large… Nous crapahutons dans le Château (qui comme chacun sait, n’en est pas un…), nous nous hissons dans les grottes. Tiens, une corde pendouille au fond d’une faille. Serait-ce le passage pour la suite ? C’est raide. Nous ne tentons pas l’aventure et préférons redescendre vers un éboulis que nous traversons par le haut, jusqu’à une superbe chaîne au-dessus du "Théâtre Naturel".
De nouveau un éboulis nous mène à la grotte Ferrandin où nous déjeunons. Le dessert ? Bien sûr, des œufs de Pâques que Mimi a apportés. Nous regagnons le GR puis un tracé jaune qui descend, descend aux cuves. Nous les remontons un moment jusqu’à ce que ça ne passe plus sans matériel. Demi-tour. Toujours aussi jolies, les gorges. Les belles dalles, les marmites, un vrai canyon sec. Pourtant peu à peu en aval, une eau claire apparaît.
Nous arrivons au niveau de la grotte à la Pierre Christianisée. Pas question de passer sans aller voir… Vaste la terrasse ! Des croix ont été gravées sur une stalactite qui repose maintenant à terre. La pierre a ensuite été christianisée au Vème siècle. Au mépris de ce site historique, des broches, des dégaines parsèment le plafond, noir de fumée, bivouacs obligent… Il ne nous reste plus qu’à redescendre au fond des gorges pour regagner le parking.
Cat.