LA TETE DU RUCH - GROTTE DE MEAILLES
MEAILLES- TETE DU RUCH
13 OCTOBRE 2018
Le beau temps est prévu pour 2 jours, vite partons ! C’est donc le vendredi après-midi que nous prenons la route. Nous nous arrêtons au bord du Jabron pour bivouaquer, entre le village du même nom et Le Bourguet. Samedi matin, nous partons assez tôt pour rejoindre Méailles, point de départ de notre rando. 10 h : les sacs sont sur le dos, les bâtons bien en main, on y va. L’eau qui gazouille dans un joli lavoir nous souhaite bonne route.
Le sentier grimpe à travers champs, puis traverse les robines, pentes ravinées de marnes noires. La sente, marquée par des cairns, traverse plusieurs fois une piste. Nous sommes alors dans les châtaigneraies. Aïe, attention aux bogues qui nous tombent sur la tête ! Ça grimpe raide et nous prenons rapidement de l’altitude. Nous arrivons vers La Pinée. Zut, une coupe de bois ! Les cairns ont disparu, nous naviguons au jugé (et au GPS…) Nous sommes impressionnés par les arbres qui ont commencé à être coupés et tiennent encore par miracle sur 1 cm² de tronc ! Nous ne traînons pas dans la zone et essayons de vite retrouver un sentier un peu moins risqué.
Nous arrivons à une petite bergerie, au pied de la tête du Ruch, qu’il ne nous reste plus qu’à gravir. Et nous montons, soufflons, montons, guettons le sommet. La montagne en serait-elle dépourvue ? Enfin nous apercevons un gros cairn et un relais de téléphone pompiers. Ouf, nous sommes à 2090 m. Nous nous installons pour déjeuner à l’abri du vent. Un peu plus bas, nous apercevons une ligne de crête par laquelle nous allons redescendre après avoir rejoint la bergerie puis une mauvaise sente qui nous fait rattraper une robine.
Nous rejoignons ainsi la crête de La Plane que nous admirions du sommet. Nous cheminons sur les falaises qui dominent le ravin de l’Abeuradour, 300 m plus bas. La route est longue avant d’arriver à l’embranchement qui doit nous mener à la grotte de Méailles. Le sentier passe sous le rocher du Brec, en dessous de celui où nous étions. Si nous avions tiré un rappel, nous serions arrivés directement à la grotte… Bon, mais l’endroit est joli, nous passons devant plusieurs baumes creusées dans la falaise. Enfin, c’est la bonne ! Pas de baume, cette fois-ci, mais une belle descente qui s’enfonce sous terre.
Casque et frontale sur la tête, nous plongeons dans les profondeurs. Gaffe, ça glisse. De très jolis gours, de belles concrétions se laissent photographier et nous donnent envie de revenir, car il est tard et nous avons encore un bout de chemin pour rentrer. Et c’est vers 19 h 15 que nous retrouvons le fourgon. Trouvons vite un coin pour bivouaquer avant la nuit. Tiens, là, vers le Pont du Fugeret, c’est pas mal. Ne reste plus qu’à attendre Denis et Mimi qui doivent nous rejoindre pour une balade ensemble demain.
Cat.
