CANYON DU GUIOU
LE GUIOU
6 Juillet2014
Denis, pourtant bien installé dans son camion a mal dormi. Il râle : "Fait ch... cette bâche, je me la prends sans arrêt dans la tête". Nous en sommes encore au petit déjeuner quand Dédé nous appelle : il nous attend déjà. Lantosque-Sospel : oh la jolie route : d'abord montée au col de Turini, les épingles à cheveux s'enchaînent, étroites, serrées. Nous gagnons 800 m de dénivelé. Descente sur Sospel, la même, seule la pente est inversée. Nous perdons 1200 m de dénivelé.
Nous retrouvons Dédé qui nous attend patiemment dans un fauteuil. 2 filles sont là, elles aussi. Croyant qu'elles étaient avec Dédé, je me rends ridicule en allant leur faire la bise. Bien.
Mais avant de faire un canyon, il faut monter, monter, jusqu'au départ. 1 h 30 de marche d'approche, heureusement dans les bois. Nous y sommes. Il faut s'équiper. Ce n'est pas le plus facile. Je râle après ma combi trop étroite. Mais je rigole en regardant Denis enfiler laborieusement une veste trop petite pour lui : il s'est trompé en préparant son matériel.
Allez, c'est parti pour la longue marche aquatique entrecoupée de quelques sauts, et d'un peu de nage dans de jolis bassins verts. Jean-Marc commence à équiper un ressaut, mais Didou saute. Nous le suivons. En grommelant J.M. range la corde. Nous doublons mes copines qui déjeunent. A notre tour, nous faisons une petite pause repas sur de jolies dalles. Elles repassent devant. Bon, mais le canyon est long.
Il faut repartir. Marche, sauts, nage. Dédé et Flower s'en donnent à cœur joie dans les vasques et prennent des milliers de photos. Mais où sont les cascades ? Ah en voilà une petite. Tiens, nous rattrapons les filles. Pourquoi se sont-elles arrêtées ? Nous comprenons en voyant le bras ballant de l'une d'elle : elle s'est déboîtée l'épaule et attend l'hélicoptère. Nous restons un moment avec elles, puis après concertation, nous continuons, craignant de gêner les secours. Peu de temps après l'hélico arrive. Quel déplacement d'air ! Des branches, des feuilles se précipitent dans le canyon le rendant méconnaissable. Rassurés sur leur sort, nous continuons la descente. Cascades, marche, saut, marche. C'est long. 3,5 km. Enfin nous apercevons le pont. C'est l'arrivée ! Ouf, quel bonheur de se changer. Le temps de déguster une bonne bière, arrive un groupe qui nous suivait. Mais, cette tête est connue ! Un visage surgi du passé : nous avons la bonne surprise de voir arriver Jean-Yves, un vieux (euh, ancien) copain du CAF Toulon. Ça va ? Ça va. Échanges de nouvelles. Mais bientôt, Dédé nous quitte, et à notre tour, nous reprenons la route, cette fois-ci la plus directe car, pas de chance, certains travaillent demain...
Cat.