VOIE GOMBAULT - SAINTE BAUME
SAINTE BAUME
VOIE GOMBAULT ( TRACE NOIR)
Bientôt Noël ! Une petite rando, histoire d'éliminer par avance les grammes, voire les kilos que nous allons prendre... Denis, Christine, Didou et ô joie immense, Laure nous rejoignent à la maison. Malgré la fraîcheur matinale (10° à Carqueiranne, 3° à Rocbaron), en route pour le parking du St Pilon. A peine les sacs à dos enfilés, nous... ah mais non, stop ! nous... cherchons partout les clés de la voiture de Didou, qui pourtant est arrivé jusque là ! "Les voilà", claironne Laure. Bien, reprenons. A peine les sacs à dos enfilés, nous empruntons le sentier jaune, sentier dont le nom nous promet ravissement et joie, le "sentier merveilleux ". Quoiqu'un peu boueux, il serpente à travers la forêt primaire de la Ste Baume, en suivant la barre, et Didou en tête, nous avançons d'un bon pas. Ah, un cairn surmonté d'une croix : le tracé noir ! C'est par là. Adieu merveilleux sentier à plat, nous voici dans la barre. 200 m de dénivelé à gravir. Didou étrenne son appareil photo tout neuf. Le chemin se redresse, devient escalade. Nous soufflons un peu, la plaine s'offre à nos yeux ravis quelque 100 m plus bas. Passage en vire, attention, c'est pas large ! Nous reprenons la montée, arrivons sur un premier replat, qui en cache un autre, puis un autre... Les passages en rochers se succèdent. Passerons-nous par là, à la descente ? Bien sûr que non, nous faisons une boucle. Ouf ! Enfin le sommet et … le soleil ! Enfin, seul Denis est auréolé de lumière...C'est beau d'être grand !
Le paysage côté sud se dévoile à nous. Mais là, en bas, des panneaux photovoltaïques ! Denis grince des dents. Bien, allons là-bas, sur la plate-forme, nous pourrons tous profiter de la chaleur de notre astre favori. Nous déballons le pique-nique. Arrive le moment du café. "J'ai de l'eau chaude et des sticks", dit Laure. "J'ai du vrai café", dit Denis. "Mais maman m'a dit que d'habitude tu n'en faisais pas", répond ma fille. "Quoi, c'est pas vrai !" s'indigne Denis. Fou rire général. Mais un petit vent froid se lève et nous balaye de notre coin. Nous suivons la crête et nous voilà soudain au milieu d'un troupeau de chèvres sauvages, et de leurs compagnons fort odorants. Jean-Marc qui a fauché l'appareil de Didou, les photographie sur toutes les coutures jusqu'à ce que l'une d'entre elle vienne lécher l'objectif. Nous continuons vers le "Paradis". Laure s'émerveille et calcule comment elle pourrait faire pour y amener les filles. Cette paroi là, elles pourraient y faire de l'escalade, ce champ tout vert, là derrière, elles pourraient y courir et sauter... Nous empruntons la petite sente qui rejoint le tracé jaune, descendons, encore et encore. Ah la piste ! Hum, bien humide ! Nous la suivons un moment, jusqu'à ce que le tracé jaune la quitte et semble remonter. Les avis divergent. Didou veut rester sur la piste, Denis préfère suivre le sentier. Nous nous rallions à l'avis de ce dernier et nous faufilons à travers la végétation. Tout à coup, aïe, une branche agressive semble vouloir transpercer l’œil de Denis. Laure, fière de son brevet "premiers secours" tout récent met celui-ci en pratique. Didou en profite pour prendre la tête et nous ramène à un train d'enfer jusqu'au parking !
Cat.
