RAVIN DE LA GOURETTE
RAVIN DE LA GOURETTE
25 JUIN 2017
Ce matin, deux options s’offrent à nous, La Blache ou le canyon de Gourette. Nous allons sur le pont, voir l’état des cascades de La Blache, en face de nous. Il a plu, cette nuit, René fait la grimace. C’est décidé, nous irons à Gourette. Nous empruntons, au départ, la même route qu’hier. Mais cette fois il faut faire une navette, laisser le fourgon d’Eric à l’arrivée, y laisser nos affaires sèches et enfiler nos chaussures canyon. Soudain, un cri !!! Nous voyons Alex sauter, puis courir tandis que de sa chaussure, une pauvre petite souris fait de même… Fou rire général ! Nous nous tassons dans les deux autres voitures pour monter au départ de la marche d’approche.
Et quelle marche ! Ça monte, monte, sans discontinuer. Nous traversons le hameau de Dramonasc et continuons la grimpette. Plus d’une heure après,les ruines de La Lauze, nous arrivons au pied de la Grande Cascade de 57 m. Nous commençons à descendre dans les broussailles avant de nous équiper. Si hier le Sauze était très minéral, aujourd’hui, nous sommes dans le végétal. "Canyon d’Av." comme diraient certains…
Scellements à la première et dernière cascade, le reste sur amarrages naturels, débrouillez-vous ! René, qui, prévoyant, avait apporté de la cordelette à couper pour doubler les équipements, en utilisera 28 m ! Première grande cascade d’une trentaine de mètres : tout le monde la descend sans encombre. Mais que se passe-t-il ? Eric appelle René. La corde est coincée et ne peut être rappelée. Pas d’autre solution, il faut remonter. Eric s’y colle et décoince la fautive. Nous, tranquillement, déjeunons plus bas… Enfin, René, Eric, Jean-Marc nous rejoignent, grignotent à leur tour et nous continuons.
Beau canyon sauvage, beaux passages, jolies cascades dans un décor très vert. Retour à la voiture où des petits malins ont caché de bonnes bières dans une énorme glacière… Ne reste plus qu’à retourner chercher les véhicules placés au départ. Alex et moi montons devant, à côté d’Eric, honneur aux filles, les autres s’entassent derrière, dans le noir absolu et la chaleur intense ! Ils survivront… Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin et, au Pont Romain, Eric, Franck, Luc, Alex et Guillaume nous quittent. René, Jean-Marc et moi retournons chez Robert pour récupérer les fourgons. Nous le quittons à regret, nous serions bien restés encore un peu...