ROTHENBURG OB DER TAUBER

ROTHENBURG OB DER TAUBER

5 juin

Ce matin, orage ! Que faire ? Heureusement, la pluie s’arrête rapidement. Nous décidons d’aller un peu plus au nord, à Rothenburg ob der Tauber. En ce dimanche de Pentecôte, les habitants de la ville fêtent "Le Meistertrunk" (la "Rasade du Bourgmestre" ), avec un grand défilé costumé de soldats et un camp militaire. Ce défilé rappelle la légende selon laquelle pendant la guerre de Trente ans, l'ancien bourgmestre Nusch sauva la ville du pillage en réussissant à boire d'un trait 3 litres 1/4 de vin.

Nous nous baladons dans les rues fermées à la circulation, croisons de nombreux personnes maquillées, vêtues de costumes traditionnels. Sur la place de l’Hôtel de Ville, nous descendons quelques marches pour nous retrouver dans une restaurant typique du lieu. Hum ! Délicieux. Des groupes folkloriques y viennent, les uns après les autres, chanter et jouer de la musique. Un personnage se détache d’un groupe et s’invite à notre table, essayant d’entamer la conversation. Sylvain se fait traducteur. Sympa ! En sortant de l’établissement, nous nous retrouvons coincés. Le défilé doit passer par là : chevaux, charrettes tirant des prisonniers, hommes en armes, faux blessés, chants, musique… La place est noire de monde.

A la fin, libérés, nous nous dirigeons vers les remparts couverts qui font le tour de la moitié de la ville. Nous dominons alors les jardins, les maisons, les ruelles. Nous arrivons alors à un abri couvert, circulaire, surmonté d’une magnifique charpente. Le lieu est assez large pour laisser passer des chevaux tirant des charrettes, des canons. Nous redescendons dans des jardins séparant un hôpital pour enfants et une maison pour personnes âgées. Nous franchissons un joli petit pont en bois et retrouvons la rue principale et ses boutiques dont les vitrines nous présentent quantité d’objets typiques fabriqués main (choppes à bières, casse-noix prêts à mordre, salopettes-shorts en cuir etc...) Euh, un peu cher pour nous ! Allez, il est temps de rentrer.

Sur l’autoroute, Sylvain s’amuse à frôler les 202 km/h. Ce soir, soyons raisonnable, un apéro, une salade et au lit.