EVENT D'ESCAMPO PISSADOU
ESCAMPO PISSADOU
03 02 15
Chose suggérée, chose adoptée ! Souvenez-vous, mardi dernier, après Le Bourge, nos insatiables spéléos du CAF imaginaient déjà leur prochaine sortie. C'est pourquoi, à 12 h 30, René, Charlotte, Alex, Christophe, Jean-Marc et moi, sommes en bas d'Escampo, en train de nous équiper. Il ne pleut pas, il ne neige pas, on y va. Nous remontons dans le lit du torrent qui, après de fortes pluies, jaillit de la cavité.
Nous nous glissons dans la petite ouverture et commençons à ramper dans les galeries. Oh, mais c'est beau ! J'avais oublié que c'était autant concrétionné. Par contre, je n'avais pas oublié que c'était étroit et même très étroit. Mais, y'a de l'eau ! Essayons de ne pas nous mouiller. Grand écart ? Zut, l'eau s'insinue dans ma manche droite, mon genou traîne dans la flaque... Il est vrai que le plafond n'est pas haut et même cherche à rejoindre le sol en une chatière où chacun se glisse avec plus ou moins de souplesse. Nouveaux passages étroits, nouvelles flaques. Jean-Marc et moi renonçons à ne pas nous mouiller, décision qui facilite nettement notre progression !
Ah, nous arrivons en haut d'un ressaut. Christophe se lance dans l'équipement. Mince, ce n'est pas le puits terminal. Cette partie se fait facilement en escalade. René récupère la corde. Encore une vasque d'eau, une remontée bien concrétionnée pour arriver à la tête de puits. Christophe et Alex se font un plaisir d'équiper. Nous admirons l'eau couler en cascatelle sous nos pieds. Malheureusement en bas, nous déchantons. Une eau claire, limpide a rempli le petit passage qui mène au miroir de faille, le transformant en siphon. Personne n'étant tenté par la plongée, nous remontons en nous promettant de revenir aux beaux jours.
Bien, mais nous allons tout de même faire la traversée et sortir pas l'entrée supérieure. De nouveau, passages étroits, sableux (adieu l'espoir de ressortir propres ), escalade d'une faille puis d'une autre qui me fait râler : "je vais glisser...", Jean-Marc qui vient à mon aide en me prêtant une épaule secourable (ouf, 15 m de gagner !) désescalade où je suis scrupuleusement les conseils de René, et enfin nous sommes dehors... dehors où il pleut. Nous arrivons trempés aux voitures, buvons vite mais avec grand plaisir un thé préparé par Charlotte. A demain, au CAF, pour les crêpes...
Cat.