RAQUETTES SUR LE MONTDENIER
MONTDENIER
1ER FEVRIER 2015
Envie de balade en raquettes mais pas envie d'être pris sous une avalanche ! Les conditions météo ne sont pas très favorables ce week-end. Aussi, au lieu de partir tous les deux samedi vers le Vercors ou les Cévennes, nous décidons de nous lever tôt, dimanche pour aller admirer les paysages enneigés des sommets du Verdon. Denis est partant, Christine aussi. Rendez-vous 6 h 30 à la maison. Arrivée de Christine, coup de téléphone de Denis "je ne me suis pas réveillé, partez sans moi !". Bien sûr !!! Un quart d'heure plus tard, nous sommes à sa porte. Nous l'embarquons et en route pour St Jurs (840 m).
Deux heures et demie plus tard, raquettes sur les sacs à dos, nous grimpons dans le village pour rejoindre le sentier qui coupe les lacets de la piste. Des pierres percent à travers la neige et ce n'est que vers 1100 m que nous chaussons les raquettes. Christine, toute fière, étrenne son achat de la veille ! Denis râle d'avoir ces "machins" aux pieds. En même temps, c'était le but de la sortie !!! Pourtant malgré ses dires, il file comme un lapin. Le sentier passe plus haut que la piste, les arbres sont recouverts d'un épais manteau blanc et les branches basses s'amusent à nous faire glisser la neige dans le cou lorsque nous les poussons pour passer. Arrivés au Col de St Jurs, nous prenons la piste jusqu'au Col de la Cabane.
Là, une pancarte sur la gauche : "Montdenier". Le sentier grimpe à travers la forêt. Il fait froid et il commence à neiger. 11 h 30 : nous grignotons 4 amandes et 2 gâteaux sous les arbres. Nous devinons que plus haut, il sera impossible de s'arrêter sans être congelés. Enfin, nous apercevons le sommet. Euh, non, la pointe grise n'est pas le sommet, celui-ci est plus loin, sur la droite, un peu plus haut, dans le brouillard ! Nous gravissons les dernières pentes dans le vent, le froid, le brouillard, la neige. Nous croisons des surfeurs et skieurs qui redescendent en portant leur matériel, les pauvres ! Enfin le sommet !
Par chance, le brouillard se déchire quelque peu et nous apercevons les vallées. Jean-Marc voudrait faire un essai de photo en essayant de fixer la go-pro sur son bâton. Mais celle-ci, taquine, prend un malin plaisir à sauter de son support et glisser dans la pente. Une fois, deux fois... Nous grelottons. "Et si on redescendait ? " nous impatientons-nous. Aussitôt dit, aussitôt fait. Jean-Marc se venge en photographiant les cheveux gelés de Christine et les miens.
Nous regagnons le couvert des arbres, le temps se dégage, le paysage est superbe, mais pas moyen de s'arrêter. Vers 15 h 30, nous sommes de retour au parking de St Jurs. Un banc au soleil nous fait de l’œil, l'idée de s'y installer nous effleure, mais un petit coup de vent glacial nous en dissuade. Nous nous jetons dans la voiture, mettons le chauffage, et déballons enfin notre repas. Ouf, ça fait du bien. Nos 900 m de dénivelé nous ont creusés !!!
Cat.