AVEN DE PLANESSELVE
AVEN DE PLANESSELVE
2 JUILLET 2015
Rendez-vous à 10 h avec Alex, Christophe, et Édouard au début du parc photovoltaïque du plateau de Planneselve. En route pour l'aven, sac de portage sur le dos ou... sac plastique à la main. Une douce chaleur s'abat sur nous sur le chemin. Vite, prenons le sentier à droite, là-bas, des arbres, de l'ombre. Déjà, le trou ! Hum, quelle joie d'enfiler les néoprènes sur nos corps en sueur.
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"Alex, tu équipes ?"
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"J'ai pas étudié la topo. Je laisse faire Christophe"
L'intéressé s'exécute en maugréant, et se faufile donc dans le trou, suivi de Jean-Marc.
Nous attendons un moment dehors. Pas le moindre petit air frais ne sort de la cavité. Nous nous prenons à regretter le courant d'air glacial de la Dent de Crolles ! Enfin nous nous glissons à notre tour dans les boyaux. "Passage sélectif" a averti la topo. C'est peu dire. Surtout en néoprène ! Si le premier passage est sélectif, que dire du 2ème, du 3ème ? Pourtant, même les immenses jambes d’Édouard trouvent leur place dans les chatières. Peu à peu, les ressauts sont équipés par un Christophe qui râle et se demande ce qu'il fait là. Enfin le puits de 12 m, on respire mieux et bientôt nous accédons à la rivière.
Nous partons côté aval, Christophe retrouve le sourire, nous nous glissons avec délice dans l'eau fraîche. Gours, cascades, c'est magnifique. Mais déjà le siphon. Un peu de nage ne fait pas de mal. Ayant oublié nos branchies, nous faisons demi-tour et repartons vers l'amont. Une galerie remontante où nos trois aventuriers s'aventurent pendant que Jean-Marc et moi continuons dans la rivière. Pourtant ne les voyant pas nous rejoindre, nous retournons sur nos pas. Ah, les voilà. Large galerie, jolies formes, bassins profonds où nous plongeons en frissonnant.
Mais, c'est qu'il est loin le siphon terminal ! Christophe, Édouard et moi le traversons, ayant cru deviné une petite remontée. Nous prenons pied sur de la boue liquide. Impossible de s'insinuer dans la petite faille aperçue. Allez, c'est le retour. Les deux fouineurs essaient bien encore quelques boyaux, mais bientôt nous revoilà au pied de la corde. Heureusement que nous ne sommes qu'à – 40 m ! Le puits avalé sans problème, le plus dur reste à faire. Les cordes sont les bienvenues pour nous hisser dans les passages étroits. Christophe passe le premier, hisse son kit, puis celui de Jean-Marc. Je l'aide comme je peux. Alex et Édouard déséquipent. La sortie !!! Vite, extirpons-nous des néoprènes. Short, tee-shirt, que c'est bon. Enfin presque. Reste la piste en plein cagnard ! Le camion, la voiture, à boire ! Nous nous installons à l'ombre pour déjeuner, le bonheur !!!
Cat.