BRIANCON-NICE JOUR - 7

BRIANCON-NICE PAR LE GR5

de Larche à Boussieyas

Dénivelé positif cumulé : + 1180 m

Dénivelé négatif cumulé : - 946 m

Distance :20.3 km

Vendredi 11 septembre

Pas fâchés de quitter nos compagnons de chambrée… 5 km de route goudronnée nous attendent. Nous passons, attendris, devant un troupeau de brebis et leurs petits agneaux dont l'un d'eux vient de naître. Ouf, un parking. Commence la piste. Nous suivons le vallon du Lauzannet, longeant l'Ubayette, relativement à plat, pendant un bon moment. Les marmottes, pratiquement apprivoisées, nous regardent passer. En juillet, août, il doit y avoir un monde fou. D'ailleurs, un peu trop aménagé l'endroit : des fils nous interdisent de mettre un pied en dehors du sentier, soit disant pour éviter l'érosion, des marches en bois nous coupent les jambes.

Le chemin se redresse pour accéder au lac du Lauzannet. Nous reprenons des forces sans nous attarder car un petit vent nous glace. Nous nous hissons jusqu'au lac "De Derrière La Croix". Commence alors la rude montée jusqu'au Pas de la Cavale (2671 m). Il fait très froid.

Aussi attaquons-nous aussitôt la descente, très raide, dans la pierraille. Attention où l'on met les pieds ! Attention de ne pas faire tomber de pierres car nous ne sommes pas seuls ! Nous attendons de rejoindre les alpages pour déjeuner. Mais, ça ne se réchauffe pas, nous reprenons donc rapidement la descente. Nous passons à côté d'un énorme trou d'une trentaine de mètres de profondeur, huit mètres de diamètre.

Trou d'obus ? Et non, c'est tout simplement une "formation naturelle, le terrain, en l’occurrence du gypse, a été lessivé par l'érosion" nous apprendra plus loin un panneau explicatif. Nous contournons un troupeau de moutons, heureux d'être en bas mais, mauvaise surprise, là devant nous, le col des Fourches, passage obligatoire. Ouf, nous y sommes.

En contrebas, un blockhaus . Comme à l'accoutumée, nous fouinons, trouvons la porte et frontales sur le crâne, explorons les interminables couloirs, sous la montagne. L'un d'eux remonte même jusqu'au col. Bien, mais il faut reprendre la descente. Le GR coupe à plusieurs reprises la route du col de la Bonette (la plus haute d'Europe). Nous traversons une ancienne caserne et enfin arrivons au gîte de Bousieyas (1883 m). Nous sommes chaleureusement accueillis, dans une ambiance très zen. De douces serviettes sont mises à notre disposition et le gel douche est "fabrication maison". Très agréable. De nouveau, repas à l'italienne, cinq plats. "Rando gastronomique" répète Denis.

A suivre....