ARÊTE DE LA MONTAGNE DE ROBION

MONTAGNE DE ROBION

20 OCTOBRE 2016

Mercredi 19 au soir, nous rejoignons FEC à La Palud, chez Willy, malheureusement absent. "On se fait des pâtes ou un petit resto ?" Sans hésiter, resto ! On papote, on papote, heureux de se retrouver. Allez, au lit, demain, rando…

Vers 8 h, François-Eric nous rejoint au camion. Nous avalons vite un petit thé et embarquons dans son berlingot qui nous emmène vers Castelane puis Robion.

Nous nous garons juste avant le Petit Robion et c’est parti pour la "grande ascension" de la Montagne de Robion. Première étape, la Chapelle St Trophime. Jusque là, ça va ! Nous la contournons pour nous lancer à l’assaut de l’éboulis qui nous hisse jusqu’à la première vire. Jolie… Un peu de crapahut et nous voilà sur la deuxième vire. Nous la suivons sur la gauche, passons dans un trou, allons voir si nous pouvons accéder facilement au-dessus. Que nenni ! Seule une escalade hasardeuse nous permettrait de continuer. Demi-tour. A droite, la montée est plus facile.

Troisième vire. "Et si nous allions voir au bout si nous pouvons rejoindre la crête ?" Ça devient un peu aérien, un peu étroit, un peu acrobatique jusqu’à … nouveau demi-tour obligé. Nous sommes un chouia plus loin que l’axe du sommet. "C’est pour mieux savourer notre repas, une fois en haut !" dit FEC. De ressaut en ressaut, nous arrivons au point culminant, 1660 m.

Enfin, manger ! Ça fait du bien… De quoi nous donner du courage pour, pourquoi pas, redescendre par l’arête ouest. Didou voulait passer par là en raquettes, un certain hiver ! FEC est dubitatif. "Mais si, c’est large" dit Jean-Marc. "T’es allé voir derrière le mamelon, si ça passe ?" - " Non, mais ça doit aller…" François-Eric rigole. Nous passons le fameux mamelon orné de drapeaux tibétains et derrière… l’arête fine, aérienne, vertigineuse ! "Tu vois, pas de problème" crâne Jean-Marc.

Nous avançons prudemment. Deux heures plus tard, nous nous retrouvons dans une zone brûlée. Nous cherchons désespérément une sente dans la végétation qui a repris le dessus. Nous coupons à travers pente pour rejoindre un passage supposé vers Barre Rouge. Difficile de voir où l’on met les pieds. Une branche fait un croche-pattes à Jean-Marc qui s’affale et… explose son GPS !

Enfin, youpi, un sentier ! FEC le remonte pour voir où on aurait dû le prendre. Jean-Marc et moi partons de l’autre côté, descendons, descendons, jusqu’à Fontpuge … 200 m trop bas ! Il nous faut remonter vers la bosse de la Doux. Enfin retour sur Robion où nous retrouvons la voiture, bien gardée par deux ânes sympathiques. Le retour sur La Palud est un enchantement, le soleil a embrasé le ciel avant d’aller se coucher. Apéro dînatoire au camion au cours duquel Jean-Marc vole les photos de FEC et il nous faut hélas reprendre la route pour regagner Rocbaron.

Cat.