SENTIER VIDAL - VERDON
SENTIER VIDAL - VERDON
6 juillet
10KM
Changement de paysage, le Verdon pour moi, c’est évidemment le Grand Canyon. Nous avons envie de le faire découvrir à notre Simon. Nous nous garons aux Cavaliers, le long de la route : le parking est déjà plein ! Nous nous jetons alors dans la longue et raide descente qui mène au fond des Gorges. Quelques passages scabreux sont équipés de barres métalliques. Enfin nous voici au bord de l’eau. Les falaises nous dominent de toute leur hauteur. Nous arrivons à la passerelle de l’Estellier qui enjambe le Verdon. Le chemin, en face, remonte en rive droite vers La Maline.
Notre Loulou se régale à prendre des photos : "pour Papa et Maman". Nous reprenons le chemin en rive gauche, entre l’eau et les parois, creusées de superbes baumes. Mais, pourquoi ne sommes-nous pas seuls ? Nous laissons passer ceux qui vont plus vite que nous, au grand dam de Simon. Pourtant, si nous voulons admirer, photographier, il vaut mieux que personne ne nous talonne… Nous rencontrons des gardes forestiers qui nous mettent en garde contre le danger du chemin et surtout celui du Verdon qui, après une lâchée est à un haut niveau. Le courant est violent, les tourbillons nombreux. 11 h 40, nous nous arrêtons sur une petite plage à l’ombre pour déjeuner : les autres randonneurs vont continuer, s’arrêteront plus loin et nous aurons alors le chemin pour nous tout seuls (enfin presque!)
Simon a bien compris la leçon des gardes et ne trempera même pas un doigt de pied dans l’eau. Mais, avec Jean-Marc ils s’essayent à quelques ricochets : impossible, trop de remous ! Nous repartons sur le sentier vallonné, franchissons une passerelle. Et c’est entre le torrent et la paroi équipée que nous nous faufilons pour poursuivre notre rando. Simon adore… Arrivés au Styx, partie très étroite du Verdon, la "Porte des Enfers, comme l’a nommée Martel, nous faisons quelques photos avant de continuer dans la paroi creusée qui précède la remontée par le sentier Vidal, absolument vertical, équipé de barres, marches métalliques, échelle.
Simon a le pied très sûr, c’est rassurant pour nous ! Nous passons devant de jolies baumes et enfin arrivons sur le plateau, puis rejoignons la route. Restent encore 3,6 km à travers la garrigue pour revenir au camion. Y’a pas à dire, les charades, ça aide… On y est ! Comme hier, nous cherchons un coin à l’ombre pour prendre le goûter. Et c’est comme d’habitude le retour au camping et… la DOUCHE ! Ce soir, ce sera pizzas, dans un snack à proximité. Très rustique, le snack ! Deux grands tippies ornent le paysage. Nous allons en visiter un. Pas d’assiettes ni de couverts. Mais les pizzas sont bonnes ! Nous retrouvons notre fourgon et Simon sa tente. "C’est trop bien, le camping-car !", déclare pour la énième fois notre Loulou qui nous faucherait bien notre lit et serait ravi que nous dormions à sa place !
7 juillet
Retour à Rocbaron dans la matinée. Rangement. Piscine, mots croisés...
8 juillet
Laure vient passer l’après-midi avec les filles pour le dernier jour des premières vacances de Simon. Demain, c’est le retour en train à Paris. Mais bientôt, d’autres supères aventures attendent mon bonhomme avec Antoine, Papa et Maman.
Encore bravo à Simon pour son endurance, son courage et sa gentillesse !