A TRAVERS LA FRANCE LE MARAIS POITEVIN

A TRAVERS LA FRANCE- LE MARAIS POITEVIN

10 SEPTEMBRE AU 2 OCTOBRE 2021

Vendredi 10, début d’après-midi.

Tout est prêt. Nous nous jetons dans le camping-car, direction Les Causses. Nous savons qu’un coin de bivouac super nous attend vers la Couvertoirade.

Samedi 11

C’est une longue route jusqu’au Marais Poitevin ! Heureusement un camping sympathique nous accueille à Arçais.

Dimanche 12

Le Marais Poitevin peut se parcourir en vélo, en barque ou… à pieds. Le vélo, nous n’en avons pas. La barque, ce sera pour demain. Ne restent que les pieds ! Nous partons donc le long du canal qui passe au port d’Arçais, suivons le bief de La Garenne, puis le bief Minet sur la longue allée entre le canal et l’arrière des maisons. Nous allons jusqu’au bateau à chaînes qui permet à tout un chacun de traverser La Sèvre Niortaise. Sympa ! De nombreux pêcheurs attendent patiemment sur la berge la prise rêvée… Un courageux, les fesses dans un demi-bateau pneumatique, jambes et pieds palmés dans l’eau, cherche le poisson un peu plus loin.

La balade nous fait traverser l’intérieur du village d’Arçais puis nous emmène à travers champs. Mais où est l’eau ? Mais bien sûr, derrière les haies d’arbres qui bordent les longues pistes rectilignes dont nous ne voyons plus la fin ! Au barrage de la pointe à Nicole, nous coupons par l’intérieur du Marais pour, au bout de 12 km, rejoindre le camping et enfin déjeuner.

Ceci fait, nous partons vers La Rochelle. Une visite ? Non, il est un peu tard. Allons plutôt voir la pointe et la baie de l’Aiguillon où se jette la Sèvre Niortaise. Zut, la mer est partie. Nous avançons sur un genre de digue, vers le canal du Curé, n’existant qu’à marée basse. Un tracteur attend les pêcheurs de moules. La mer commence à remonter, le canal du Curé disparaît sous l’eau, nous faisons demi-tour. Le tracteur passe à côté de nous. Nous rejoignons la rive, le fourgon et rentrons au camping.

Lundi 13

Dès 9 h, nous sommes prêts à embarquer dans le canoë loué au camping, sans limite de temps ... C’est Jean-Marc qui pagaie, bien décidé à en voir le plus possible. Moi, je me laisse flotter à l’avant de la petite embarcation. A chaque carrefour, une balise numérotée, nous indique où nous sommes : la Broue d’Arçais, la Route du Poissonnet, la Conche du Frêche, le Barrage de la Chuntre Cornue, la Conche Michelle, la Conche Courdault, la Rigolede la Garette, noms pittoresques, comme notre balade. Si certains canaux sont larges, d’autres s’avèrent étroits et sauvages.

Zut, une branche en travers de la conche veut nous empêcher de continuer. Nous tentons de passer par dessus, mais la petite quille du canoë se prend dedans. Essayons à gauche. Je soulève héroïquement l’importune et nous forçons ainsi le passage. Le gérant du camping nous a donné un plan et nous savons exactement où nous sommes.

Nous rencontrons des canards, des grues et… des ragondins. Enfin, le bief de la Taillée nous ramène au camping. Cet après-midi, nous reprenons la route, direction St Nazaire. En chemin, c’est à dire au village "Le Bernard", nous allons admirer les trois dolmens de la Savatole et le plus beau, celui de La Frébouchère. Mais quel plaisantin aura mis un arrosage près de l’un des trois premiers dolmens ? La douche est copieuse et la fuite instantanée ! Nous franchissons l’embouchure de la Loire par le superbe pont à haubans, d’une longueur de plus de 3 km. Nous nous arrêtons au-dessus de Guérande au petit village reconstitué de Kerhinet avec ses maisons bien à l’abri sous leur toit de chaume. En 1973, ne restaient que deux habitants.