SOMMET DES MONGES
SOMMET DES MONGES
11 septembre 2010
Participants : Jean-Marc et Cat
Partis de Rocbaron le matin même, nous voici à Sisteron. Nous prenons la route de la Motte du Caire. 4Km avant, nous bifurquons vers Clamensane puis prenons la petite route qui mène à Reynier. De là, nous empruntons la piste qui monte à Baudinard (1106 m). Où allons-nous nous garer dans ce petit village en cul de sac ? Heureusement, un couple sympathique nous accueille et nous laissons le camion en contrebas de leur maison.
Il fait un temps superbe, idéal pour la rando.
Sacs sur le dos, bâtons en action, nous voilà partis en direction du sommet des Monges (2115m). Le sentier serpente le long d'un ruisseau, puis grimpe dans la forêt jusqu'au lac des Monges (1544 m). Ce lac est superbe, un petit paradis, avec ses roseaux, ses poules d'eau, son calme. Nous décidons d'y faire notre pause déjeuner. C'est là qu'une jolie surprise nous attend : un renard vient quémander des miettes de notre repas. Mais il faut laisser là notre nouvel ami et continuer notre chemin, car le sommet est encore loin. Nous suivons donc le sentier à travers bois et là, nouvelle émotion, deux sangliers déboulent devant nous et tracent tout droit dans la pente.
Sortant du bois, nous apercevons la suite de notre itinéraire, droit sur la crête. Et oui, ça grimpe, et ça grimpe même très raide, jusqu'au sommet de Costebelle (2111 m). Mais que c'est beau ! De crête en crête, nous arrivons jusqu'au sommet des Monges. Panorama à 360°. Au loin, nous apercevons le Pelvoux, la face sud des Ecrins.
Nous commençons la redescente en suivant les crêtes jusqu'au Col de la Croix de Veyre, puis jusqu'au Col de Clapouse. De là, nous décidons de pousser jusqu'au Refuge du Seignas, jolie petite cabane accueillante où un bivouac pourrait être prévu.
Remontée jusqu'au Col de Clapouse au milieu des moutons, et retour vers le lac des Monges.
Afin de pas revenir par le même sentier, nous décidons de suivre le GR 6 sur la crête de Maladrech, puis la crête de Pinée, avant de redescendre sur Baudinard. Mais la route est longue et nous accélérons le pas. Nous arrivons pratiquement à la nuit, vers 20 h 30, un peu fatigués. Le gîte de Baudinard nous tend les bras et nous ne résistons pas longtemps. Nous y serons seuls (capacité d'accueil : 12 personnes). Quelle est bonne, la douche ! Un bon repas et au lit pour un repos bien mérité.
Cat