RAQUETTES ORCIERES - CEUSE - BAUGES - BUECH

Vacances dans les Alpes

12 au 21 janvier 18

Vendredi 12 janvier

Coucou, Jacques, Claire, Anicet et Perline, à Gap. Heureux de nous retrouver, nous passons une excellente soirée autour d’un bon repas à discuter… de spéléo, bien sûr, de randos, de canyons, normal quoi !

Samedi 13 janvier

Nous rejoignons une partie des cafistes à Pont du Fossé pour une balade en raquettes. Franck nous a concocté un super week-end, tellement super que le succès a dépassé ses espérances : nous sommes environ 57. Heureusement, les skieurs partent de leur côté et les raquettistes sont divisés en deux groupes. Un accompagnateur prend en charge l’un des groupes. Le deuxième, c’est à dire, René, Charlotte, Sylvie, Gérard, Anne, Alain, Camille, Sabine, Jean-Marc et moi, monte vers Orcières-Merlette, pour gravir les flans de la Muande. Il fait beau, l’arête sommitale est superbe. Nous déjeunons en contrebas, à l’abri du vent. Charlotte prend la tête dans la descente, bien raide. La neige est un peu instable ce qui occasionne quelques glissades sur les fesses et quelques fous-rires… Guidée par une main de maître, nous arrivons sans encombre au petit hameau de Forest des Marches. Ne reste plus qu’à rejoindre les voitures, direction Chaillol pour un repas commun. Bravo à Franck pour l’organisation !

Dimanche 14 janvier

Notre petit groupe (moins Camille, + Bruno) rejoint la station de Laye. Raquettes aux pieds, nous grimpons dans les sous-bois, traversons des pistes de ski, grimpons encore et nous retrouvons au-dessus du col de Gleize. Charlotte lorgne le sommet avec envie, mais la sagesse nous pousse à redescendre au col, là où une table de pique-nique nous attend. Puis, nous nous lançons dans les pentes avec bonheur, dans une neige excellente, pour rejoindre les voitures. Pas question de se quitter comme ça : un pot de l’amitié offert par Gégé au bar de la station est bien apprécié par tous. A bientôt, les amis. Nous partons avec René, Charlotte vers la Roche des Arnauds, pour un bivouac au pied de la montagne de Céüse.

Lundi 15 janvier

Tôt le matin, nous partons à l’assaut de Céüse qui nous domine de son impressionnante couronne. Il fait beau. Raquettes chaussées, nous traversons un torrent puis de lacet en lacet, nous nous élevons dans la forêt. Rapidement, nous voici au bord de la couronne où de jolies corniches de neige nous dissuadent de trop nous approcher du vide. Nous dominons la vallée et les sommets alentour. Là-haut, tout là-haut, l’arrivée du tire-fesses. Mais soudain, tout devient blanc, le remonte-pente disparaît. Adieu jolie vue… Dommage ! Nous continuons tout de même jusqu’au point culminant, puis redescendons droit dans la pente en suivant la piste de ski. Puis nous obliquons jusqu’au bois, piquons vers notre point de départ, retraversons le ruisseau pour retrouver les fourgons. Mauvais temps prévu pour demain. René et Charlotte regagnent Toulon. Quant à nous, nous prenons la route pour les Bauges. Vers 19 h 30, nous voici arrivés au Chatelard où Laurent, Sandrine, Antonin et Coline nous attendent. Pasta party, parlons voyages, randos, spéléo, etc, etc.

Mardi 16 janvier

Laurent bosse. Il pleut. Sandrine nous assure : du côté de La Féclaz, il doit neiger. Ça tombe bien, à La Féclaz, Nicole et Michel, avec lesquels nous avons arpenté les Pyrénées, ont loué un chalet. Nous les y retrouvons. Mais la pluie n’est pas devenue neige. Nous nous motivons mutuellement pour une petite balade en raquettes jusqu’à la Croix du Nivolet 1547 m. Les arbres nous protègent du vent et de la pluie. Gigantesque la croix, une bonne vingtaine de mètres. Des barrières nous protègent de l’à-pic. Quel à-pic ? De nouveau, le grand blanc. Demi-tour. Nous déjeunons bien au chaud dans le chalet de nos hôtes. Un délicieux punch finira de nous réchauffer. Retour au Chatelard. Pourquoi pas un dessin animé à la télé avec les enfants en attendant le retour des pauvres parents travailleurs ? Ce soir, raclette. Miam !

Mercredi 17 janvier

Dernière matinée avec Laurent (et blablabla, et blablabla) avant de reprendre le chemin du retour. Le retour ? Non… Et si on s’arrêtait du côté de Veynes, pour une ultime balade dans les gorges d’Agnielles, demain matin. Bien sûr, approuvé !

Jeudi 18 janvier

Cette fois, c’est à pieds que nous suivons les gorges, sur une piste d’abord, puis après avoir traversé le torrent sur un petit pont de bois, par un sentier qui s’élève dans la forêt jusqu’au col de  l’Angelus. Nous redescendons sur le vieux village d’Agnielles où un gîte a été restauré par l’ONF. Nous retrouvons la piste mais peu après le pont, un sentier s’élevant sur la droite nous propose de nous reconduire au fourgon. Nous le suivons donc, haut, bien haut dans la paroi, dominant les gorges depuis son balcon. Joli ! Bon, la piste boueuse qui nous permet de rejoindre le camion n’est pas très plaisante, mais ça valait tout de même le coup de passer par là. Petit en-cas avant de repartir, mais cette fois, il faut vraiment regagner Rocbaron.