AVEN DE L'IF et ET(ETAVEN)

AVEN DE L'IF et ET(ETAVEN)

Jeudi 16 décembre 21

Maintenant que l’Homme est enfin à la retraite, inutile d’attendre le week-end pour aller pratiquer une de nos activités favorites. En ce matin frisquet, la route est blanche de givre. Zip, ça glisse ! Attention dans les virages… Nous avons rendez-vous avec Christophe et René au parking du Caveau. Nous nous changeons sans traîner, vu la température ambiante. Pourtant aucun souffle de vent et aucun nuage dans le ciel. Nous prenons le même sentier que pour aller au Châtaignier puis bifurquons à droite. Un peu de baragne, un peu d’escalade et nous arrivons à l’Etaven que nous ferons cet après-midi.

Continuons. Oh le joli coin au soleil pour notre déjeuner ! Nous enjambons les crevasses du lapiaz et arrivons à la doline où sous un bloc rocheux s’ouvre l’If. Christophe équipe, suivi de René. Premier P20 : gaffe de ne pas frôler les pierres en équilibre sur un petit palier… P10, je fais malencontreusement glisser une motte de terre qui atterrit sur la main de René. Zut, au milieu, une pierre. Aïe ! Nouveau P10, puis P20. Les puits sont jolis, lisses. Voilà, nous sommes au fond. Ne reste plus qu’à remonter. Jean-Marc déséquipe.

Nous retrouvons nos rochers au soleil pour pique-niquer. Café, papillotes… L’endroit incite à la paresse. Secouons-nous, l’Etaven nous attend. Cette fois, c’est René qui équipe. Pas de spit, des goujons, des amarrages naturels… Un peu galère d’éviter les frottements. Surtout que ce n’est pas large ! P12, R2, P5, R1,5, P8, P7, R1,5, P5. Entre les puits, les passages sont serrés. Jean-Marc n’aime pas. Il ressort le premier. René le suit tout en me surveillant : "tourne-toi, le fractio sera plus facile à passer".

Puis, il reste derrière moi pour soutenir Christophe qui déséquipe. Nous voici tous dehors. C’est un peu au jugé que nous reprenons le chemin du retour. Bravo, nous avons évité un beau détour… Bien sûr, une fois revêtus chaudement, c’est avec plaisir que nous entamons le processus de réhydratation...

Et nous repartons, Christophe et René d’un côté, nous de l’autre.