LES ARCS DE SAINT-PIERRE - GROTTE HENRI POUJOL
LES ARCS DE SAINT PIERRE
Vendredi 18 mars
Nous partons à pied du camion pour rejoindre le GR6 qui nous entraîne dans notre rando du jour. Nous passons au milieu de rochers dolomitiques ruiniformes. Deux chemins se présentent à nous. Nous choisissons alors le sentier de gauche qui nous mène à la Grotte de l’Homme Mort où plusieurs squelettes ont été découverts. Je m’amuse à traverser la grotte et retrouve Jean-Marc de l’autre côté. Nous voici maintenant à l’ancien village néolithique de résiniers où l’on fabriquait la poix qui servait à étancher les bateaux.
Nos pas nous conduisent vers les magnifiques Arcs de St Pierre. Splendide ! Nous passons dessous et le tracé jaune nous ramène à la bifurcation. L’autre sentier nous permet d’admirer "La Grande Place" où se dresse un imposant pilier. Encore une arche sur le côté… Continuons vers la Grotte de La Baumelle que nous explorons bien sûr. Nous ressortons de l’autre côté pour rejoindre le chemin qui rattrape la route de Cassagnes. Nous ne sommes plus très loin du village, il vaut mieux s’arrêter là pour déjeuner. Ceci fait et bien fait, nous nous dirigeons vers St Pierre des Tripiers et ses belles maisons caussenardes, son église. Nous traversons ensuite le hameau de la Viale, accompagnés par un chien sympathique. Ah, voici le camion.
GROTTE HENRI POUJOL
Je suis contente, après-midi repos, juste quelques courses peut-être…
Donc direction Meyrueis. Pas de magasin encore ouvert, nous en profitons pour aller repérer le parking de la grotte Henri Poujol. "Et si nous allions voir l’entrée ?" suggéré-je. Aussitôt l’Homme, qui devine l’itinéraire, réplique : "si nous allons voir l’entrée, nous faisons la grotte !" Bien !
Nous nous équipons donc et nous nous lançons dans la marche d’approche. Cool, environ 200m sur l’ancienne route des Horts. C’est alors que les difficultés commencent. Un horrible sentier vertical escalade la colline. Moi qui était en mode "sieste", je souffle comme un bœuf. Après quelques doutes, nous nous retrouvons à l’entrée de la grotte. Ouf ! Un beau porche de 2m x 1m donne accès à une descente qui nous amène dans une première salle. Suivent un couloir incliné et un passage étroit où nous nous laissons glisser entre des blocs pour prendre pieds dans la seconde salle.
Quelques concrétions ornent le plafond. Au fonds de celle-ci, à droite, un rétrécissement, puis un ressaut de 2m. Une chatière d’une vingtaine de centimètres de haut nous fait face. "Devons-nous passer par là ?", s’inquiète Jean-Marc, s’imaginant déjà faire demi-tour. Et c’est juste à côté, derrière une lame de rocher que nous arrivons à passer pour atteindre la troisième salle. Splendide !!! Un feu d’artifice de fistuleuses blanches descendant d’un plafond du plus beau rose qu’il soit ! Nous en faisons le tour, admirons une belle colonne derrière laquelle se cache une petite source chantante. Il ne nous reste plus qu’à ressortir et reprendre l’abominable sentier, cette fois-ci à la descente (aïe les genoux…).
Le fourgon nous attend. Il est encore temps de faire les courses. Nous tentons un bivouac près de l’aven Armand, mais le coin de nous inspire pas. Et c’est vers Dargilan, de l’autre côté des gorges de la Jonte, que nous nous posons pour bivouaquer,