BALADES EN CORSES - RESTONICA- TAVIGNANO

BALADES EN CORSES - RESTONICA- TAVIGNANO

Vendredi 7 octobre

Nuit d’enfer (bruit de la rue, musique des bars). Et c’est dans cet hôtel bruyant mais très accueillant que nous laisserons nos affaires inutiles pour la rando du jour. Un mini-bus vient nous chercher à 9 h pour nous conduire au parking du Pont de Trasseta (908 m). Nous avons longé les gorges de la Restonica, et c’est maintenant à pieds que nous allons rejoindre les gorges du Tavignano. Mais nous n’y sommes pas encore ! Un sentier raide, "La Cappellaccia" nous amène à la bergerie du même nom (1647 m) sur le plateau d’Alzo. Nous traversons cet immense plateau jusqu’à nous poser à côté des bergeries pour déjeuner.

Puis, de cairn en cairn, nous longeons le ruisseau de Castagnolu. Cet ancien sentier pentu nous amène sur le Mare à Mare Nord. Nous sommes alors dans les gorges du Tavignano que nous suivons, tantôt en hauteur, tantôt presque au bord, sur les chemins empierrés, en balcon. Nous arrivons à la passerelle di u Russulinu. Que c’est bon de tremper nos pieds bouillants dans l’eau fraîche ! Mais la pause est de courte durée. "Encore 2 h 1/2 de marche" nous annonce l’Homme, rabat-joie ! Nous passons en rive gauche où un très long chemin vallonné nous attend pour nous ramener à Corte.

Ouf, nous retrouvons rapidement l’hôtel du Nord où nous récupérons nos affaires et allons prendre possession de nos chambres à l’hôtel de la Paix. Ce soir, nous essayons un autre resto. Si les mets servis sont convenables, nous ne pouvons en dire autant du personnel, peu aimable !

Samedi 8 octobre

Hier, le bus, aujourd’hui, le train. En descendant vers la gare, nous traversons une passerelle qui enjambe le confluent du Tavignano et de la Restonica. 10 h 47, nous grimpons tous dans le train. Les copains s’arrêtent à Vivario pour une nouvelle étape. Quant à nous, nous estimons avoir assez marché, et continuons jusqu’à Ajaccio. Lorsque nous arrivons, c’est l’heure de se faire un petit resto. Il ne nous reste plus qu’à rejoindre l’appartement des Bretons. Heureusement que nous n’avons pas oublié les clefs ! Un peu de repos avant de repartir en ville pour quelques courses. Soirée tranquille où l’on trouve un peu bizarre de n’être que tous les deux !