TROU SOUFFLEUR DE SALINDRES - GARD
TROU SOUFFLEUR DE SALINDRES - GARD
SPÉLÉO DANS LE GARD
29 OCTOBRE AU 1ER NOVEMBRE 2022
Participants :
Christophe
Nathalie
Jean-Marc
Cat
Samedi 29 octobre
Partis ce matin de Rocbaron, nous retrouvons Nathalie et Christophe à Anduze où nous avons rendez-vous à 13 h 30 avec Laurent. Ce dernier doit nous faire visiter Le Trou Souffleur de Salindres. Garés près du pont du même nom, nous partons, doucement, pour les 138 m de dénivelé sur une piste dans la forêt, puis une sente où nous bartassons dans les broussailles. Ah, c’est là ! Christophe ôte quelques pierres, Laurent se glisse dans une alcôve puis ouvre la porte étroite qui donne accès à la cavité. La chienne de ce dernier nous attend à l’entrée en pleurant. Nous rampons dans un bout de galerie avant d’arriver dans de plus grands volumes. Nous passons une vire avec précaution, en essayant de ne rien toucher car notre guide nous entraîne dans un véritable écrin de merveilles scintillantes : cristaux et aiguilles d’aragonites, fistuleuses, draperies, gypse d’un blanc laiteux.
Nous arrivons à une bâche où deux par deux, nous devons retirer les sur-combis, les chaussures afin de ne pas salir la suite de la progression. Et en effet, que de beautés fragiles, à préserver ! Dûment rhabillés, nous repassons la vire, passons devant une trace de griffures d’ours, arrivons à une descente où allongés sur le dos, les pieds calés sur des barreaux improbables, nous avons le nez à quelques centimètres d’une paroi recouverte d’une myriade de cristaux d’aragonite. Surtout, ne pas lever la tête d’une pouce ! Cette grotte est féerique. Remontons et allons voir le haut de la salle où nous étions tout à l’heure.
Par finir, une corniche nous permet de dominer une galerie de belles dimensions. Nous retrouvons le boyau du départ, la chienne n’y tenant plus se glisse en même temps que nous dans les passages étroits… De retour aux fourgons, nous remercions chaleureusement Laurent, sans qui nous n’aurions pu admirer ce joyau souterrain. Où dormir ce soir ? Près du Camelié, bien sûr ! Apéro dans le fourgon de Christophe. Eh, je me suis faite avoir : Nathalie nous a concocté un sauté de veau en sauce, que l’on déguste chez nous avec des tagliatelles. Et moi qui croyait qu’ils ne mangeaient que des bolinos…