PECH DE BUGARACH- PEYREPERTUSE

PECH DE BUGARACH- PEYREPERTUSE

Mercredi 21 février

C'est parti... Tranquille, le début : une piste, puis un chemin vallonné, parallèle aux barres. Ça ne pouvait pas durer. Le but est tout de même d'arriver au sommet ! Le sentier se redresse donc brusquement en se tortillant, et ne cessera de grimper jusqu'en haut. Jolis points de vue sur Bugarach et au loin, sur les sommets pyrénéens enneigés. Nous passons un col et basculons de l'autre côté, au soleil. La chaleur se fait intense pour février. Nous nous hissons vers ce que nous croyons être le sommet, un mont arrondi, désertique mais d'où nous avons une vue superbe sur l'ensemble de la barre. Évidemment, le point culminant est plus loin, plus haut (1231m). Le chemin se fait plus difficile dans les pierres et les rochers. Enfin, nous y voilà ! Un groupe de randonneurs chante a cappella, ce qui donne une certaine ambiance à ce lieu mythique. En effet, en 2012, la fin du monde annoncée, Le Pech est le seul endroit devant échapper à la catastrophe. Dans son sous-sol, un lac, au milieu d'un immense réseau de grottes, abriterait une base d'extra-terrestres. Et que dire du trésor du curé de Rennes le Château ? Au-dessus de nous, une trace bien ronde dans le ciel. Une soucoupe volante aurait-elle fait demi-tour ? Raison gardée, nous entreprenons de redescendre pour aller déjeuner un peu plus bas, sur un collet vers Piquelongue (1081m). Chose faite, nous reprenons la descente raide dans les cailloux, sur le sentier glissant. Bien plus bas, nous coupons par une sente sur la droite qui nous ramène vers la piste du départ.

Ouf, plus qu'un kilomètre avant de retrouver le col de Linas. Je regarde la carte : Perpertuse n'est pas loin. Et si nous y allions cet après-midi ? Aussitôt dit, aussitôt fait, nous voici sur la petite route qui mène à Duilhac s/Perpertuse. Le fourgon nous dépose presque à la billeterie. Encore 20 mn de marche pour arriver au château. Zut, le sentier descend, et bien sûr remonte... beaucoup ! Enfin, nous passons la porte où se trouvait la loge du portier. Première enceinte, Donjon Vieux, enceinte médiane, Donjon San Jordi, nous farfouillons dans tous les coins, gravissons les marches en pierres, des escaliers aménagés. Nous avons une vue imprenable sur toute la région : en face, le château de Quéribus, au loin, la mer...Un vautour nous survole, attendant peut-être notre chute. Allez, courage, il faut redescendre tout ce que l'on a gravi. C'est bon de retrouver le camion. Et c'est par de petites routes étroites que nous allons nous poser au Col de la Faye, entre Fourtou et Sougraine, pour un repos bien mérité.