DE L'ORATOIRE AU SOMMET DE CLOS GINOUX
RANDONNEE EN HAUTES TERRES DE PROVENCE
ESPARRON LA BATIE
10 AOUT 2014
Une rando ? En plein mois d'août ? En altitude alors … Et c'est ainsi que nous voilà partis, Jean-Marc et moi, pour les Alpes de Haute Provence. Passé Sisteron, nous prenons la direction de la Motte du Caire, la petite route de Clamensane, puis celle d'Esparron La Bâtie. Nous sommes déjà sous le charme du paysage.
Nous empruntons la piste de la Pinée et nous nous garons un peu avant le gué. Un panneau "L'Oratoire". C'est parti. Un petit air frais nous stimule. Après trois-quart d'heure de piste suivant le ravin de la Garnaysse, un joli sentier en lacets grimpe à travers bois jusqu'à la crête de la Colle. Plus d'arbre, mais la brise légère nous rafraîchit. Au fur et à mesure que nous nous élevons le paysage se révèle à nous. Lorsque nous arrivons au sommet de l'Oratoire (2072 m), c'est une vue à 360° s'offre à notre regard... ainsi que la suite de la rando : toujours en crête, une belle descente jusqu'à la Baisse de Jas d'Ase, puis une remontée jusqu'au sommet de Clos Ginoux (ou des Cimettes 2112 m).
Au col, nous prenons des forces en déballant le pique-nique. Sous nos yeux, deux jeunes chamois s'amusent à se courir après dans la pente. Ils caracolent et cabriolent sans se soucier de nous. Quelle légèreté ! Après ces quelques instants de repos, nous gravissons allègrement (les petits animaux nous auraient-ils donné des ailes ?) le sommet par la variante du GR 6. Des cailloux qui roulent sous les pieds : attention de ne pas glisser dans la descente. Devant nous le sommet de la Laupie (ou Tourtoureau). Tiens le GR ne va pas vers le sommet mais nous envoie sur la droite, à flan de pente puis disparaît. Clip-clop, nous continuons néanmoins, un pied en amont, un pied en aval. "Dahu Jean-Marc" passe devant.
Enfin, nous voilà de nouveau sur du plat. Ouf, ça repose ! Nous passons le clos de Nouvelle, puis à côté du Col de Clapouse. Nous descendons à travers les alpages pour rejoindre le sentier qui mène au lac des Monges. Qu'il est joli ce lac entouré de joncs dans lesquels joue le vent. Mais il faut songer au retour. Une sente à travers bois coupe la piste qui ramène au parking. Hum, les bonnes framboises ! Dommage que nous n'ayons pas le temps pour une cueillette... Enfin, le gué. Nos pieds nous supplient d'y faire trempette après nous avoir porté pendant 17 km et 980 m de dénivelé. Nous résistons car il faut rejoindre la voiture...
Cat.
