FONCOUVERTE LA TOUSSUIRE

Publié le par Cat&JM

VACANCES EN FAMILLE

FONCOUVERTE-LA TOUSSUIRE

19 AU 25 JUILLET 2014

 

Samedi 19 juillet

 

Laure et les filles ont dormi à la maison pour partir de bonne heure ce matin. Départ prévu : 7 h pour éviter les bouchons. Nous décollons à 7 h 30. Laure grommelle : elle aurait pu se lever une demi-heure plus tard ! Nous roulons sans encombre quand soudain Laure nous tire de notre somnolence : "♪ Joyeux anniversaire, Alice ♪". Honte à nous, nous avions tous plus ou moins zappé la date. Pause déjeuner. Et le voyage continue tranquillement. Vers 15 h 30 nous traversons St Jean de Maurienne, prenons la route du col de la Croix de Fer, passons Fontcouverte et nous voici au gîte. Peu de temps après arrivent les Parisiens. Quelle joie de se retrouver ! Simon me saute dans les bras, Antoine est de plus en plus beau. Les filles et Simon prennent aussitôt possession de la cabane du jardin et des balançoires. Les responsables du gîte nous font visiter alors un chalet incroyable : des chambres partout au rez de chaussée, à l'étage, 4 salles bain et WC, 2 cuisines, les pièces se mêlent et s’emmêlent en un labyrinthe incroyable où je désespère de me retrouver avant la fin du séjour ! Chacun choisit son coin et nous déchargeons les affaires. Dans la grande pièce à vivre, des milliers de jouets à la grande joie des enfants. Olivier et Laure se dévouent pour faire les premières courses en redescendant à St Jean de Maurienne. Enfin nous pouvons installer l'apéro et nous attabler. C'est que ce soir, c'est la fête... Et malgré l'heure tardive, Alice souffle vaillamment ses trois bougies et ouvre ses cadeaux. Encore bon anniversaire, ma petite puce.

 

Dimanche 20 juillet

 

Il pleut. De notre fenêtre, au lieu des 3 aiguilles d'Arves, nous n'apercevons plus que le brouillard et un rideau d'eau. Bon. Ça ne va pas durer la journée... Katia, Laure,Jean-Marc et moi nous rendons à la Toussuire, à l'Office de Tourisme pour quelques infos. Là, on nous promet jolies randonnées, activités pour les enfants, télésiège. Nous repartons contents, la semaine s'annonce bien. Rentrons déjeuner. Youpi, une éclaircie après la sieste des enfants. Vite, remontons à la station, nous trouverons toujours quelque chose à faire. Balade en poneys ? Bof, pas terrible de faire le tour du parking ! La tyrolienne ? Arlésienne ! Bien, une balade alors ? Pourquoi pas la rando au fil de l'eau ? Un panneau, à partir de l'office de tourisme nous indique la direction. Bah, ça suit la route... Le brouillard nous enveloppe. Allons tout de même voir jusqu'au prochain virage. Un panneau pratiquement illisible semble nous indiquer un sentier boueux qui s'élève au dessus du goudron. Les enfants s'émerveillent devant les limaces qui traversent le chemin sans se soucier de nous. Les panneaux indicatifs ont disparu. Nous suivons un ruisseau, traversons des clôtures, nous retrouvons devant un panneau "Propriété privée, défense d'entrer". Il pleut. Nous descendons une pente glissante et nous retrouvons derrière les cibles du tir à l'Arc. "Danger, ne pas passer" ! Super ! Enfin nous sommes contents de retrouver la route. Pour nous réconforter, nous nous offrons une bonne crêpe à la crêperie du coin. Mais quand nous ressortons, le vent s'est levé, orage, grêle, tempête. Jean-Marc brave les éléments pour s'offrir un pantalon de rando. Nous nous engouffrons dans les voitures et rentrons vite à l'abri dans notre super chalet. Quand soudain, la lumière clignote puis s'éteint. Coupure générale. Et ça dure, ça dure. Frontale sur la tête, nous partons à la recherche de bougies dans les innombrables recoins de la maison pour un joli repas aux chandelles. Zut, la lumière jaillit (mais internet est mort pour 4 jours !).

 

Lundi 21 juillet

 

Fais pas beau. Nous traînassons, puis préparons le déjeuner. Bon, mais garder les enfants enfermés toute la journée dans le chalet est carrément impossible. Aussi Katia et Laure les emmènent-elles à la station pour prendre l

e petit train qui balade les touristes. Au moins là, ils seront à peu près à l'abri ! Surprise, le petit train est en réalité une navette entre La Toussuire et le Corbier. Tout le monde descend. Une demi-heure à tuer dans la très moche station du Corbier avant le retour ! Heureusement Guignol attend les enfants pour une heure de spectacle. Pendant ce temps, René, venu d'Ailefroide, arrive au chalet pour passer le reste de la semaine avec nous. Nous discutons autour d'une bonne bière en attendant le retour des courageux. "Y'a Papé, y'a Papé". La surprise est bonne et les enfant sautent de joie. Mais aujourd'hui, c'est notre anniversaire de mariage ! Nous abandonnons sans scrupule la famille pour un bon repas au resto, en amoureux.

 

FONCOUVERTE LA TOUSSUIRE
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Mardi 22 juillet

 

Je me réveille de mauvais poil. De notre lit, j'entends la pluie qui s'acharne. Plus de montagnes en face de moi. Mais que va-t-on faire aujourd'hui ? Bon, résignons-nous. A dix, les courses s'épuisent vite. Aussi redescendons-nous, Olivier, René, Jean-Marc et moi à St Jean de Maurienne pour compléter nos provisions. "Go, go, go" nous bouscule Olivier. Pendant que Laure, Katia, les enfants profitent d'une éclaircie pour partir balader à partir du chalet. Nous nous retrouvons autour d'un bon repas et miracle un rayon de soleil nous incite à enfourner le goûter dans les sacs à dos et à nous hisser jusqu'au calvaire. Les enfants cueillent des fleurs de toutes les couleurs. Clémence a appris de son Papé à reconnaître les campanules et nous montre toutes celles qu'elle voit. De montées en replats, de prairies en bosses, nous voici au calvaire où la petite troupe prend le goûter. Le vent se lève. Il est temps de rentrer. Facile, la descente. Nous arrivons avant la pluie qui se déchaîne à nouveau dans la soirée.

 

Mercredi 23 juillet

 

La bonne humeur semble régner dans la pièce commune. Le soleil brille et la météo est optimiste. Un petit tour de télésiège avec pique-nique en haut ? Mais les nuages commencent à s'amonceler et nous changeons notre programme. Le "Sentier des Légendes" chante à nos oreilles et nous voilà partis pour Albiez Le Jeune, point de départ de la balade. C'est par ici ? par là ? Allez, par là. Bizarre, pas de panneau narrant des légendes. Dommage pour les enfants. Mais c'est joli. Nous suivons la piste de Pèchemiette. Tiens, une table de pique-nique. Pourquoi ne pas s'arrêter là ? Il est l'heure. Hum, ça fait du bien. Non, non, pas de sieste, il faut repartir. Les enfants font d'énormes bouquets. C'est que ce soir, Simon et Clémence se marient ! Un petit sentier part sur la gauche de la piste. Un panneau : Notre-Dame du Pinet. Nous l'ignorons. Pourquoi sommes-nous méfiants ? Mettrions-nous en doute les balisages de la région ? Après une boucle sur la piste nous nous retrouvons au pied de la Vierge qui du coup ne se laisse pas approcher si facilement : la montée est rude ! Au retour,nous retrouvons l'aire de jeu d’où nous sommes partis et son joli plan d'eau. Les trois terreurs s'en donnent à cœur joie. Antoine est aussi de la partie. Il adore grimper sur la pente du tobbogan...

 

Jeudi 24 juillet

 

La météo semble favorable. Chic, on va prendre le télésiège. Direction l'inévitable office de tourisme de la Toussuire. Une affiche : "Télésiège exceptionnellement fermé ce jour". Grrr !!! La Touissuire, c'est peut-être une bonne station de ski, mais aucun effort n'est fait pour le tourisme d'été ! Nous nous résignons à gravir un sentier qui débute au pied d'un télésiège, grimpe au-dessus d'une réserve d'eau, passe à travers champs. Les enfants sont ravis : derrière les clôtures électriques, des vaches, des moutons. Après un bon petit tour, au petit bonheur la chance (d'après les panneaux, plus nous avançons, plus le temps de la randonnée augmente!), nous rejoignons une aire de jeu pour déguster notre pique-nique. Pendant que les enfants s'amusent, Jean-Marc et moi décidons d'aller faire les magasins pour remplacer mon opinel perdu la veille. Revenons aussi sec : les boutiques ne rouvrent que vers 15 h 30. Bien !! Et si nous emmenions les gamins faire du trampoline ? Miracle, la dame est en train d'ouvrir, nous sommes les premiers. Pirouettes, cacahuètes, galipettes : ils s'en donnent à cœur joie ! Et l'apothéose : la fusée.... Mais puisque les marchands n'ont pas voulu de nous à la station, nous décidons, René, Jean-Marc et moi de descendre à St Jean de Maurienne pour visiter le musée de l'Opinel et faire quelques emplettes. La visite est intéressante et pour moi, la boutique vaut largement une bijouterie. Je rachète mon Opinel perdu, des couteaux de cuisine. Jean-Marc m'en offre encore un … Youpi !

 

Vendredi 25 juillet

 

Ouf, il fait beau. C'est le jour rêvé pour aller faire de l'escalade. Nous voilà partis pour Ste Marie de Cuines. Nous trouvons sans problème le site, à deux pas des voitures. Petites voies en 3, parfaites pour les enfants, voies en 5, parfaites pour les plus grands. René installe rapidement les cordes et nos aventuriers, baudrier enfilé, casque sur la tête, s'élancent sur le rocher. Prises bien en main, pieds bien calés, les voici bientôt en haut. Ils écoutent religieusement les directives de René : "allez, maintenant, il faut redescendre. Assieds-toi dans ton baudrier, les fesses en arrière, les jambes tendues, tu marches sur le rocher !" Pas de souci, bon sang ne saurait mentir, ce sont des champions. René équipe une voie pour les grands. Olivier se lance. A mon tour, je ne peux résister. Que c'est bon ! Après la pause casse-croûte, Jean-Marc s'y essaie aussi, puis Laure. Nouvelle voie équipée : pendant que les uns font grimper les enfants, les autres se régalent sur le rocher. Katia qui a réussi à endormir Antoine, s'envole vers les sommets. Fatiguée, Alice s'endort à son tour au pied des voies. Il est temps de rentrer. Au programme, rangement, ménage. Qu'importe, l'humeur est au beau fixe après cette bonne journée. Et en plus, ce soir, c'est encore la fête : Clémence souffle avec un peu d'avance ses cinq bougies.

Cat.

 

FONCOUVERTE LA TOUSSUIRE
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