BRIANCON-NICE JOUR - 14

BRIANCON-NICE PAR LE GR5

de Levens à Nice

Dénivelé positif cumulé : + 578 m

Dénivelé négatif cumulé : - 1078 m

Distance :22.600 km

Vendredi 18 septembre

Nous rejoignons le GR qui fait le tour des Grands Prés. 50 m de montée, 50 m de descente et nous voilà à Ste Claire où nous rejoignons la route. Une piste nous conduit ensuite à Colla Partida (565 m), et c'est un raidillon "comme je les aime" qui nous mène pratiquement au sommet du Mt Cima (878 m). Nous en faisons le tour, empruntons un sentier en balcon jusqu'à la Treille puis les Salettes.

Et nous sommes déjà à Aspremont. Trop tôt pour déjeuner. Il ne nous reste plus qu'à visiter le village qui évidemment est tout en hauteur. Nous rencontrons Isabelle, dont nous avions fait connaissance à Roya. Elle cherche désespérément une fontaine pour prendre de l'eau. Nous lui en proposons. Pas question, elle veut se débrouiller seule. Sacrée nana ! Quant à nous, c'est dans une petite auberge sympa que nous posons nos sacs. Quelle fut bonne, ma salade de poulpe ! Forces reprises, nous retrouvons notre GR qui passe devant une école où s'égaient des enfants avant de reprendre la classe. Le monde réel nous rattrape…

Nous gravissons les pentes du Mont Chauve d'Aspremont et suivons la crête de Graus. Là-bas, tout en bas, la vallée du Var, comme nous ne l'avions jamais vue, et aussi, Nice, la mer et même, des ombres qui se profilent sur la méditerranée : les hauteurs de la Corse. Une longue descente pentue nous amène au parc de la Baume. Ça y est, nous avons retrouvé la civilisation, le monde, les voitures… Nous suivons l'interminable chemin de Gairaut.

Ah, cette fois-ci, c'est la sortie des écoles et notre sac à dos a bien du mal à se frayer un chemin au milieu des voitures, des parents, des enfants… Un pont enjambe l'autoroute. Nous arrivons à la fin du GR qui se termine d'un coup, bêtement sur un réverbère. Pas le moindre petit mot de félicitation ! "Puisque c'est comme ça, prenons le bus, puis le tram, pour aller à la gare, regarder les horaires des trains." Question : "avons-nous vraiment envie de passer la nuit à Nice pour rentrer demain, ou allons-nous dormir dans notre lit ?" Un train pour Toulon part à 18 h 56. Mais bien sûr, pas de bus à l'arrivée pour Rocbaron. "Allo, Denis, tu pourrais venir nous chercher ?" "Merci, Denis !" Ceci réglé, nous avons largement le temps de descendre jusqu'à la plage prendre la photo-témoin de notre arrivée ! Nous admirons au passage la très belle place Masséna puis enfin, parvenons à la mer. Un petit bout de plage publique entre les plages privées, les célèbres galets sur lesquels nous posons nos sacs, jetons nos chaussures de rando et pchiii, nous plongeons nos pieds bouillants dans l'eau fraîche. Quel bonheur !!!

Nous regagnons la gare (en sandales), nous nous installons dans le train. Attention de ne pas nous endormir ! Une heure et quinze minutes plus tard, nous retrouvons Denis sur le quai de la gare de Carnoules. Le pauvre, nous le saoulons de paroles en essayant de lui raconter notre deuxième semaine… juste histoire de lui donner envie de repartir avec nous !

Et voilà, notre petite aventure est terminée. Plus long que le GR 20, mais moins difficile avec de meilleurs conditions d'hébergement, ce trek ne nous a donné qu'une envie : RECOMMENCER… AILLEURS !

Cat.

 Voila c'est fini: 254 km, 13000 m de positif et 14000 m de négatif.

Briançon - Nice, il y a tout juste 40 ans que j'en rêvais....... JMarc.