RAQUETTES AUTOUR DU LAC MIROIR

WEEK-END RAQUETTES AVEC LE CAF TOULON

Vendredi, 17 h, Jean-Marc rentre du boulot. Toutes les affaires piétinent derrière la vitre du salon, impatientes de sauter dans le camion. En un tour de main, tout est chargé, un café pour le chauffeur et en route. Vers 21 h 30 nous arrivons au gîte "Les Baladins" à Ceillac. Mais, tout le monde est encore debout, les skieurs comme les raquettistes ! Nous dînons dans la grande salle, au chaud, et regagnons notre camion. Vite, mettons un peu de chauffage, histoire de ne pas nous coucher frigorifiés.

Samedi 10 janvier

Départ vers 9h. Nous laissons Franck et sa bande de skieurs de rando et embarquons dans le fourgon de René jusqu'au Pied du Mélezet. Récapitulons, nous sommes 11 : Charlotte et René, Jonathan et Alexandra, Gérard et Sylvie, Gillou, Georges, Alain, Jean-Marc et moi. Mais où est la neige ? Pas besoin de raquettes pour gravir le GR 5 ! Nous passons devant la cascade Easy Rider qui, d'ordinaire, se prête aux assauts des piolets, crampons et broches à glace. Aujourd'hui, nous admirons l'eau couler sous la glace ! Le sentier se fait glissant et enfin, vers 2000 m, nous chaussons les raquettes. Nous montons en direction du Pas du Curé. Les pointes rocheuses se découpent sur le ciel bleu, et devant nous, un paysage immaculé. Superbe ! Nous continuons notre ascension jusqu'à 2400 m, redescendons un vallon, passons un ruisseau et enfin remontons sur une bosse. La faim se fait sentir et nous nous installons au bord du Lac Gelé. Mais une fois repus, il faut bosser : Maître René ne nous laisse pas de répit, un petit exercice de recherche de victime d'avalanche nous attend. Jean-Marc part cacher son DVA, loin de nous dans la neige. Nos appareils sont mis en mode "recherche", nous nous mettons en ligne et guettons un signal. Par là, à 40 m. Plus à gauche, à 30 m. Nous nous rapprochons. La "victime" est localisée. 0,80 m, 0,70 m, 0,90 m. Charlotte prend les choses en main. Elle avance, recule, à droite, à gauche, fait la croix. "C'est là" ! Alexandra se saisit de la pelle et commence à creuser (avec précaution, pour ne pas éborgner la victime – le DVA de JM). "Le voilà" s'exclame-t-elle victorieusement ! Applaudissements... Mais la température fraîchit. Il est temps de prendre le chemin du retour. On traverse les vallons et nous voilà sur les pistes de ski, heureusement quasiment désertes. Nous les longeons, puis le groupe se sépare : les uns continuent sur la piste rouge, les autres prennent la piste, plus douce, qui mène à la Cime du Mélezet. Nous retrouvons le premier groupe au parking, évidemment, ils sont arrivés avant nous et nous font la nique... Retour au gîte. Des bouteilles de bière surgissent sur la table, histoire d'éliminer les toxines, puis nous nous jetons sous une bonne douche bien chaude en attendant le retour des skieurs. Ah, les voilà ! C'est l'heure d'installer l'apéro. Les tables sont regroupées, les appareils à raclette répartis au mieux. Franck n'arrive pas les mains vides : tout ce qu'il faut pour se régaler envahit la cuisine. Les filles se mettent aussitôt au travail et préparent les plats, charcuterie, fromage. Les pommes de terres sont mises à cuire, la salade épluchée. Allez, à table. Dans la bonne humeur générale nous prenons place. Les appareils commencent à chauffer, quand soudain... clac, coupure de courant. "Denis, au secours !" Ouf, la lumière revient, notre repas est sauvé. De nouveau, clac, nous sommes dans le noir. "Denis..." Les branchements sont réorganisés. Quand soudain...

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l'alarme incendie, trouvant l'atmosphère surchauffée, se déclenche. Mais rien ne nous trouble et la raclette disparaît peu à peu. Un peu de fromage ? Euh, non, ça ira...

Il nous reste malgré tout un peu de place pour le délicieux gâteau au chocolat concocté par Sylvie. Et pourquoi pas un petit pousse-café pour faire glisser le tout ?Allez les garçons, vous êtes de corvée vaisselle...

Cat.