RAQUETTES SUR LA CRETE DU MARTINAT

Dimanche 11 janvier

Pourquoi ce léger mal de tête ? Qu'importe, vers 9 h, nous sommes prêts. Au revoir les skieurs, bonne journée ! Denis se joint à notre petit groupe. Nous prenons la route de Risoul et vers 1600 m, nous nous garons pour chausser les raquettes et prendre la piste à droite. Le temps est maussade et la neige peu abondante. Nous passons vers la cabane des Combals (1950 m). De légers flocons de neige nous chatouillent le nez, et le vent nous frigorifie. La neige collante botte sous nos raquettes et nos pieds semblent peser une tonne. Encore un effort pour se réchauffer et le sentier débouche sur la piste qui nous amène au bord de la crête 1970. Tiens, un abri. Certains caressent l'idée d'y faire une pause casse-croûte, mais il est encore un peu tôt.

Les raquettes rejoignent le sac à dos, la neige a disparu. La montée est raide, aérienne. Nous dominons la vallée, le paysage est grandiose. Le soleil est revenu et un tapis blanc recouvre de nouveau l'arête, nous rechaussons, et continuons l'ascension sur la crête du Martinat, un sommet en cachant un autre, puis un autre, puis... jusqu'à la côte 2300. Il est temps de trouver un coin pour déjeuner. Pourquoi pas là-bas, au soleil, à l'abri du vent ? Hum, ce que l'on est bien !!! Mais ne nous attardons pas trop. Nous redescendons un vallon dans une neige poudreuse, douce, agréable pour nos pieds et nos genoux... Sans oublier quelques chutes et fous-rire, filmés, photographiés par de petits malicieux. Soudain bloqués par un ressaut, nous remontons légèrement sur la droite pour rejoindre le vallon du Torrent de Salvet. Nous avançons avec précaution sur ce dernier, complètement gelé. Enfin nous retrouvons la grande piste, repassons devant les Combals, continuons la descente en coupant les virages, guidés par un René malin.

Enfin les voitures. "Et si nous allions boire un chocolat à Guillestre ?" Bien sûr ! Bizarre, le temps de trouver le bar, le chocolat se transforme en vin chaud pour la majorité d'entre nous ! Bien, mais y'en a certains qui bossent demain. Au revoir, les copains, à mercredi pour la galette des rois. Quant à René, Charlotte, Jean-Marc et moi, nous reprenons la route de Risoul pour un coucou à Laure, Franck et les filles.

Cat.